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Si vous avez passé la journée en zone francheGuerre commerciale : la Chine monte à 125% les droits de douane sur les importations US mais prévient qu'elle n'ira pas plus loin car "à ce niveau de tarifs", les produits US n'ont déjà "plus aucune possibilité d'être acceptés sur le marché chinois" US : Trump affirme que sa "politique tarifaire fonctionne vraiment bien" (NDLR : l'indice d'"incertitude économique" aux US bat un nouveau record et dépasse désormais les niveaux observés lors du Covid) Guerre en Ukraine : nouvelle rencontre cet après-midi entre Poutine et Steve Witkoff (envoyé spécial de Trump), le Kremlin n’anticipe pas de "percées" dans les négociations |
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Bilan des coursesAprès une semaine dingue, Natixis publie une courte note sur la nouvelle réalité de l’économie américaine. Sa conclusion : les US ressemblent de plus en plus à "une économie d’un pays émergent en crise". Il faut dire que depuis le retour de Trump, toutes les cases sont cochées : "adoption de réformes contraires aux règles du marché", tentative de "remédier de manière inconsidérée à des déséquilibres macroéconomiques majeurs", remise en cause de "l’indépendance de la banque centrale" et de "l’Etat de droit" …
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Le Fiorentino de la semaine : Et maintenant ?"Ce n'est ni la fin du monde, ni la fin du commerce mondial, ni la fin de la globalisation, ni la fin du libre-échange qui n'a jamais été vraiment libre, comme la Chine le prouve depuis 25 ans. C'est une évolution. Importante, certes. Mais une évolution, pas une révolution. L'impact sur l'économie mondiale : le grand ralentissement. Pas la "Grande Dépression", ni une nouvelle guerre mondiale... Un ralentissement qui était déjà prévisible avant les droits de douane et qui va s'amplifier.
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En avril, on litPour son retour au Grand Palais ce week-end, le Festival du Livre de Paris a choisi un invité d’honneur pas comme les autres, le Maroc. Un pays frère de langue (1/3 des Marocains sont francophones) et une littérature en pleine ébullition. Morceaux choisis. Avec J’emporterai le feu, Leïla Slimani apporte un point final à une éblouissante trilogie marocaine qui mêle son histoire familiale à la destinée de son pays natal. Après un premier tome placé sous le signe de la colonisation, inspiré de la vie de ses grands-parents, un second mettant en scène leurs enfants pris dans le tumulte de l’indépendance, ce dernier volet place la focale sur la troisième génération, celle de l’autrice, celle de l’émigration. Dans Souviens-toi des abeilles, Zineb Mekouar nous offre une virée en territoire berbère, à la découverte d’un trésor méconnu, le rucher d’Inzerki, plus ancien rucher collectif du monde. C’est au milieu des abeilles qu’Anir grandit, fasciné par les richesses de la nature et bercé par les légendes de son village, trop petit surtout, pour voir le silence qui pèse sur sa famille et sa communauté. Tout le bruit du Guéliz raconte le voyage initiatique entrepris à Marrakech par Ruben Barrouk pour s’enquérir du mal étrange dont sa grand-mère prétend être atteinte, un bruit sourd, incessant qu’elle seule entend. Une fois sur place, le jeune homme comprend. Paulette est submergée par les fantômes parce qu’elle est l’une des dernières gardiennes de la mémoire juive dans un quartier du Guéliz devenu le symbole d’un Maroc écartelé entre tradition et modernité. |
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La bande son du week-end : aaaaaarrrrrggggghhhhhPour cette rubrique on avait tout prévu : on allait -- enfin ! -- vous parler d’un disque magnifique sorti début mars et qui, depuis, panse nos plaies américaines (c’est dire son pouvoir !). Et puis voilà… aujourd’hui est sorti le nouveau single de Lana del Rey (en attendant l’album annoncé pour le 21 mai… 10 mois de retard, rien de grave)… et tous nos plans ont été balayés. Par la voix. Par la tristesse. Par l’amour. Intacts. |
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Le Film Du Dimanche Soir : The Sessions - Ben Lewin (2012)Vous le savez, nous avons une vision heureuse du sexe, pour nous il constitue l’activité la plus aimable et la plus positive à laquelle puissent se livrer des adultes consentants. Le propos du film que nous vous proposons ce week-end est plus ambitieux : montrer que l’amour physique est la manifestation la plus essentielle de notre humanité. Et c’est à Helen Hunt qu’il revient de nous le prouver. Sa démonstration est irrésistible. |
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